Pensées profondes - Anecdotes piquantes
Rendez-vous prochains (juillet-août 2018)

Notre nouvel épisode :

L’oiseau qui pète

Résumé des épisodes précédents :

Le fils de famille annonça qu’il préparait un imminent tour d’Europe avec seulement un euro en poche puis il se lança dans la lecture d’un long poème alambiqué. Ensuite ce fut le tour du sportif qui lut un extrait de son roman. Sylvia Bruyant et moi fermions le ban, je lui donnais la réplique dans le début de l’acte II de
« Capitaine Lejan ». Il s’agissait de bien faire les choses : ce n’est pas tous les jours qu’on se voit publié aux éditions de l’Harmattan ! Chacun des trois auteurs avait son petit cercle d’amis, le hasard du calendrier des parutions nous avait réunis, rue des écoles à Paris, dans un petit local encombré de livres et autour de quelques verres de jus de pomme et de deux soucoupes : chips et cacahuètes. Nous ne nous sommes jamais revus, je ne sais pas si le poète globe-trotter a bouclé son périple, je l’imagine aujourd’hui dans l’encadrement de l'entreprise familiale. Le sportif est reparti dans les Pyrénées et moi je me suis « planté » avec « Capitaine Lejan ».

Onze représentations ! Il paraît que c’est l’espérance de vie moyenne d’un spectacle professionnel. Maigre consolation. Dans le monde de l’édition, non plus, « Capitaine Lejan » n’eut pas grand succès : un seul tirage très confidentiel. Il me reste un ou deux exemplaires sur une étagère et je me plais à penser qu’un jour, un autre metteur en scène, découvrant le livre, aura envie, à son tour, de porter cette curieuse histoire sur un plateau. Pour ma part, si j’ai gardé le décor (il est soigneusement rangé dans mon vieux et célèbre camion « Menuiserie », lequel est définitivement passé du statut « d’épave roulante » à celui « d’épave stagnante »), j’ai tourné la page.

D’autres créations théâtrales ont suivi et, aujourd’hui, c’est, à nouveau, un livre !

Deux représentations seulement de « J’ai dans les yeux... » au printemps dernier mais, à chaque fois, des spectateurs enthousiastes qui me réclament le livret du spectacle. C’est désormais chose faite ! En tout, dix nouvelles (toutes n’apparaissent pas sur scène). Un joli livre : « L’oiseau qui pète » (ne pas se fier à la truculence du titre : c’est, sans doute, ma nouvelle la plus noire).
Un éditeur était prêt à l’aventure, je l’ai tentée tout seul. Quant aux livres ? Pour les premiers cent-vingt, je ne manquerai pas d’en déposer certains chez les libraires du coin mais pour l’essentiel, c’est après le spectacle que j’en ferai commerce ! Les représentations nombreuses et le public conquis auront tôt fait de me rembourser : frais d’impression, maquette, cacahuètes, chips et verres de jus de pomme... Je lancerai alors une deuxième édition (traduite en plusieurs langues) puis un roman graphique...
J’ai toujours eu un faible pour la laitière de la fable. Ce ne sont pas tant ses calculs d’apothicaire qui me séduisent que sa façon de rêver en travaillant et de bâtir des châteaux en Espagne... Je dois avoir, en moi, un côté « Perrette ». C’est un défaut commun à bien des gens de spectacle et qui nous vaut quelques tracas mais c’est aussi un aiguillon qui nous pousse parfois vers de belles aventures artistiques.

Le prochain rendez-vous du théâtre de la Fronde aura lieu à Loches (37), au jardin de la Chancellerie le samedi 18 août à 21h, il s’agira précisément du spectacle « J’ai dans les yeux » mais il est annoncé sous son précédent titre « Les partitions paternelles », les places doivent être réservées à l’OTSI, tél. : 02 47 91 82 82.
Le dernier week-end de septembre vendredi 28 et samedi 29, nous célèbrerons les 20 ans de l’association NACEL (Nouvelles Aspirations Culturelles En Lochois) dans laquelle je m’implique depuis l’origine et dont Serge Rigolet fut, un temps, le président. Ce sera donc, pour nous, l’occasion de « Konkasser du Kakao » mais aussi d’applaudir tous les amis artistes qui nous rejoindront dans une programmation échevelée.
En octobre, je reprendrai du service au théâtre de la Huchette et je jouerai « La Leçon » de Ionesco, à 20h, du 9 au 13 puis du 16 au 20, réservation au 01 43 26 38 99. Enfin le lundi 22 octobre à 16h, nous donnerons une représentation de « J’ai dans les yeux... » dans un lieu modeste et ravissant : la Maison des Auteurs, 7 rue Ballu, 75009 Paris, m° Blanche. L’entrée est libre mais l’horaire est un peu particulier. Par cette unique représentation nous cherchons à gagner l’attention des responsables de salles.
Public parisien, aidez-nous à faire ainsi connaître notre nouveau spectacle.

Quel accueil pour ce nouveau livre ?
D’autres projets d’éditions ?
Comment les Mânes de Dali et Ionesco se retrouveront-elles dans un Palais Vénitien, l’hiver prochain ?

Les huissiers les pourchassent ! Le succès les guette !
- Nos amis s’en sortiront-ils ?
- Bien sûr !
- Mais comment ?

Vous le saurez, bientôt, en lisant « Les pensées et anecdotes de septembre 2018 » !

Vous en saurez un peu plus en surfant sur notre site : http://www.theatredelafronde.com mais surtout nous pouvons devenir « amis facebook » (Theatre de la Fronde @sirgue) et vous pourrez ainsi suivre, minute par minute, l’actualité palpitante de notre compagnie.
Vous en saurez beaucoup plus en venant nous voir !