Nouvelles de mars 2016 - Rendez-vous d'avril 2016

Notre nouvel épisode :

Vedettes

Résumé des épisodes précédents :

« Barbotine », la petite Labrador de mon ami Jean, le faïencier de Chédigny, avait été saillie par un Setter irlandais. Elle donna ainsi naissance à une lignée de chiens magnifiques : du Labrador ils gardaient le poil ras et la robe couleur isabelle, du Setter, ils avaient l’élégance, la taille, la minceur. Jean n’avait pas vocation à monter un élevage, mais il était très attaché à ses chiens, il ne les cédait qu’à des personnes de confiance, il fallait une recommandation pour en obtenir.
Barbotine venait d’avoir une portée et un de ses « clients » lui demanda de réserver un chiot à son beau-frère qui passerait le prendre quelques semaines plus tard.

La décapotable rouge pila devant la faïencerie, un très beau type brun en descendit, il venait chercher le chiot.

- Vous ne me reconnaissez pas ? (sourire éclatant)
- ?
- Je suis Filip des « To be free »... (sourire vainqueur)
- Toubifri ? Vous êtes de la région ?
- C’est sans importance (sourire contraint)... C’est de la part de mon beau-frère... Je viens pour le chiot.

Jean lui fit visiter la faïencerie, puis l’amena dans la cour où le jeune chien jouait avec ses frères. À maintenant trois mois, il était sevré, il pouvait partir. Jean montra une photo où on le voyait, à peine âgé de cinq semaines, dans les bras de sa petite fille, Marie-Aimée.

- (nouveau sourire vainqueur) Vous ne m’avez pas reconnu, tout à l’heure, mais elle, elle ne connaît que moi...

Et la décapotable rouge emporta le coq et le chiot.
Le lendemain, dans le village, la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre, toutes les jouvencelles (dont ma fille de douze ans) étaient en émoi : « Filiiip des To be freee !!! »
Depuis plusieurs mois, le « boys band » était l’objet d’une émission de télé quotidienne, la série commençait à s’essouffler et les scénaristes avaient imaginé qu’une mascotte à quatre pattes pourrait racoler davantage de jeunes spectateurs. C’est ainsi que le chien devint, très vite, une sorte de vedette. Jean ne ratait aucune émission, chaque jour à heure fixe, il regardait grandir son chien. Plus étonnant encore, quand on se rendait dans son salon, on apercevait parmi les livres d’art anciens, l’éclatante couverture d’une revue pour pré-ados, « Closer » ou « Podium », qui avait le seul mérite de consacrer un article à l’animal...

Je ne serai donc pas une star de la télé (deux vedettes originaires du même village, ça serait louche, et le chien a déjà pris la place) mais je vais quand même participer à une captation du « Mariage de Figaro » ce mardi 5 avril à Noisy-le-Grand (93), tout ça sera diffusé sur des chaînes thématiques et le DVD sera disponible dans toutes les bonnes médiathèques. En attendant « Le mariage de Figaro » va poursuivre sa série de représentations au Mée-sur-Seine (77) le 8, à Gagny (93) le 9, à Fontainebleau (77) le 15, à Tourcoing (59) les 28 et 29 et enfin à Chateaudun (28) le 30.
Du 19 au 23 avril à 20h, au théâtre de la Huchette à Paris, je jouerai « La leçon » de Ionesco avec la complicité de Pauline Vaubaillon et Joséphine Fresson (réservation au 01 43 26 38 99).

Dans quelle belle région de Roumanie notre « Rhinocéros » va-t-il reprendre ses gambades ?
Quel est donc ce spectacle de Linda Mc Lean, bientôt en répétition, et qui m’enverra l’été prochain en Avignon ?
Et quel est ce texte de Edouard Bourdet que Jean-Paul Tribout s’apprête à inscrire dans les pas du
« Mariage de Figaro » ?
Combien serons-nous en bord de Loire, les 21, 22 mai prochains pour célébrer « La petite Mussette » et fêter la grande détermination de « La Rabouilleuse – École de Loire » ?

Les huissiers les pourchassent ! Le succès les guette !
- Nos amis s’en sortiront-ils ?
- Bien sûr !
- Mais comment ?

Vous le saurez, bientôt, en lisant «  Les nouvelles d'avril » !

Vous en saurez un peu plus en surfant sur notre site : http://www.theatredelafronde.com.
Vous pourrez également voir notre photo du mois dont la légende commence par ce mot :
«  Comédienne sensible... »

... et beaucoup plus en venant nous voir.