Nouvelles d'octobre 2011 - Rendez-vous de novembre 2011

Notre nouvel épisode :

Bonne pioche ?

Résumé des épisodes précédents :

« Vous avez fait revivre Aputsiak ! Merci ! Vraiment merci ! » C’était chez Isabeau de Touraine, à Loches, l’hiver dernier, et je venais de donner la première lecture des « Nouvelles de mon cru », la dame avait à peu près mon âge, elle était enthousiaste, j’étais extrêmement surpris. « Aputsiak était le petit héros de mon enfance, il m’a fait rêver pendant des années, vous l’avez fait grandir, devenir adulte... Même si votre histoire est triste, je vous remercie... »

J’ai interrogé Wikipédia, et j’ai dû me rendre à l’évidence : ce n’est pas moi qui ai inventé le personnage d'Aputsiak, c’est Paul-Émile Victor. J’ai même reconnu la couverture du livre pour enfant qui apparaissait sur l’écran : un petit eskimo dans un kayak... Un souvenir tellement lointain... Je croyais piocher dans mon imagination et c’est dans ma mémoire que j’étais allé chercher ce prénom. C’est bien ça : piocher ! Qu’il s’agisse d’interpréter un texte ou de l’écrire, il faut, avant tout, piocher, un peu au hasard, à l’aveuglette, en soi et alentour. On remue la vase des souvenirs, le compost des idées... Ça fermente, c’est parfois un peu douloureux, ça peut aussi être amusant. On n’en retire pas grand-chose : un peu plus de sincérité dans l’interprétation, quelques histoires à partager...
Qu’en est-il des musiciens ? Eux aussi sont des interprètes mais c’est la pression d’un doigt sur une touche ou une corde, c’est un crin de cheval frotté sur un boyau de chat qui va transmettre une note et, au-delà, une émotion. Bien sûr, il y a la technique et le travail mais, au-delà de ce qui s’apprend, où vont-ils, les musiciens, piocher l’art de nous faire partager une vibration ? Je me tiens à l’écart de ce mystère, je m’en remets à Serge. Il tire de son accordéon les sanglots ou les éclats de notes qui font écho aux mots de Prévert, Chabrol et autres... Plus récemment, je me suis tourné, de même, vers Lucille Louis, je lui ai confié « Aputsiak » mais aussi « Zanzibar », « Irina », « Gardon » et, depuis quelques semaines, nous travaillons ensemble. Elle explore son violoncelle avec une joie gourmande, en tire des grondements surprenants, des plaintes, des rires... Elle puise aussi dans le répertoire : Dvorak, Cromb, Smetana, Schubert, elle pose des notes sur les mots, propose des climats, des rythmes, crée une ambiance, un univers dans lequel se glissent mes histoires. L’heure est aux répétitions. Nous étions deux dans les petits pavillons du conservatoire de Tours, nous allons poursuivre dans la salle des fêtes de Chédigny (rénovée, magnifique...) et bientôt le public nous rejoindra apportant un souffle supplémentaire : les « Nouvelles de mon cru » seront données dans la salle Roger Avenet de Truyes (37), le dimanche 6 novembre à 15h. Auparavant, le jeudi 3 novembre à 20h30, Serge et moi aurons donné les « Konkasseurs de Kakao » à la salle des fêtes de Louans (37) puis « Les trous dans la couverture », le samedi 5 à 20h30, à la salle du centre aéré de Nouzilly (37). Le mardi 8 novembre à 20h30, c’est « Rhinocéros » (La nouvelle) d’Ionesco qui sera donné à la salle des fêtes de Bourgueil (37). Ces différentes représentations sont organisées en partenariat avec la direction du livre et de lecture publique de Touraine, de ce fait l’entrée est libre, il est recommandé de réserver au 02 47 54 74 02. Une autre représentation des « Nouvelles de mon cru » est prévue le 26 novembre à 20h30, dans un lieu insolite et extraordinaire : « La Galerie Marcel ». Il s’agit d’une salle d’exposition qui vient d’ouvrir au 54 rue des Roches à Loches (37), elle a été creusée à même le tuffeau dans la carrière de Vignemont. La salle n’étant pas très grande, les derniers arrivants seront priés de venir avec une pioche pour se creuser eux même leur place (à moins d’avoir préalablement réservé auprès de Valérie et Jean-Marc Vuillaume au 02 47 91 58 08. L’ensemble des représentations de ce mois de novembre entre dans le cadre du contrat de mission confié à la compagnie par le Conseil Général d’Indre & Loire.

Quelles seront les retombées du festival d’Avignon ?
« Les nouvelles de mon cru » tiendront-elles les promesses faites lors des lectures ? Notre représentation à la Touline du 2 décembre affichant complet, en organiserons-nous une supplémentaire le jeudi 1er ? Est-il raisonnable de réserver, d’ores et déjà, au 02 36 43 01 08 ?
Onze représentations de
« Capitaine Le Jan » sont déjà préachetées, alors que la création est prévue en novembre... 2012. Trouverons-nous, pour autant, les subventions qui nous permettront de mener à terme ce projet ?
Quand Jean-Marie Sirgue retournera-t-il à la Huchette ?
Quelle sera la prochaine « photo du mois » ? Quand apparaîtra-t-elle sur notre site ?

Le succès les guette, les huissiers les pourchassent !
- Nos amis s’en sortiront-ils ?
- Bien sûr !
- Mais comment ?

Vous le saurez bientôt, en lisant « Les nouvelles de novembre » !
Vous en saurez un peu plus en surfant sur notre site : http//www.theatredelafronde.com

Et beaucoup plus en venant assister à l’une de nos prochaines représentations.